Citation
“Que découvre en effet le salarié d’aujourd’hui, Constamment interpelé comme sujet libre, et appelé à se montrer à tout moment comme le sujet autonome qu’il a à être, comme le sujet suppose capable de définir par lui-même ses objectifs et de conduire par lui-même ses projet? Il découvre, le plus souvent dans l’échec, la douleur et la souffrance, qu’il ne possède aucun des moyens qui lui permettraient d’affirmer son autonomie, de conduire ses projets à leur terme et d’atteindre les objectifs fixes par lui même[…]. L’accès aux conditions et aux moyens objectifs qui permettraient [d’agir en sujet libre et autonome] lui est systématiquement soustrait et refuse”
Frank Fischbach. 2009. Sans objet. Capitalisme, subjectivité, alienation p.255-256.
Février 2020
Coeur organique: Quand l'amour matière
Encre, acrylique,
oil stick
et matières organiques
Gourou d’écœure
Elles s’étiolent les lucioles
Après guerre contre morose
Elles sont nombreuses
A s’étreindre, a s'éteindre
Affoleuses les paroles
Embarquant dans sa barque
Maquereau maraudant
Les belles aux auréoles
S’espionnant de travers
Espérant leurs tours
S’énervant du néant
Du peu d’aller-retour
N’en pouvant plus
Des désirs troublants
Des semblants de promesses
De prophéties fulminantes
Mille millions de fleurs
De tout massacre
Elles tombent et espères encore
Espèrent et tombes encore
Elles se perdent les frivoles
Et profondes à la fois
À travers le bleu, le vert
De l’eau, du ciel, et de Marie
En enfer, trop cuite
Tombent les gonzesses, se métropole
Et s’envolent pour ne pas pleurer
Compostelle en Compostelle
De travers se croyant seule
Elles s'enlisent, partagées
Et S’éteignent d’un cancer
D’écœure
Mettre bas Maria
Enchaîné à donner vie
Sans savoir comment
Muni de l’instinct comme animal
Force de corps
Tel l’arme blanche
Chargé de mort inoculée
Terreau et semence
Le cœur gouverne
Enchaîner à aimer
Radu
Conserve ses désirs
Cachant sa honte
Confiant l’âme sœur
À toucher au bonheur
O bois du monde
Parle moi
Décore, de corps
Bruni par le temps
Embrasse mes rêves
Abritant et semant la sève
D’essences et de couleurs
Brule-moi de ta chaleur
et d’envie
Ces fourches, soient-elles, ont vécu.
Toutes sortent de fourches.
Et biais.
Elles forniques et torches.
Et vivent leurs fissures, values.
Brûles d'amours, ou d'autres.
Et valent les valeureuses soient-elles.
Divague et reviens
Possible libertin déposé sur ma joue
Glisse sur l’amour et tombe dans l’oublie
Arrosé d’essence alter égo
À axe nu il suffit pourtant d’aimé
l’envie d’être ce que tu regarde
ce que tu désire ce que tu aime
Rougir d’un regard. Elle le désir. Et trouve sa place les pelures jadis et fond la chaire. Et la peur s’en est aller.